Lettres du commandant Coudreux à son frère (1804-1815) Vienne, 3 septembre 1809 Je ne conçois pas, mon cher ami, comment je ne reçois pas plus souvent de tes nouvelles. Je t'ai écrit fort exactement depuis la fameuse affaire des 5 et 6 juillet. Cependant, je n'ai pas encore de réponse à ma lettre datée de Brünn le 16 juillet. Es-tu absent, ou tes lettres ne me seront-elles pas parvenues ? Donne-moi donc quelques détails sur ce que vous avez appris de nouveau relativement à messieurs les Anglais. Il paraît que ces drôles-là font leurs farces en France ; j'espère bien qu'ils seront étrillés comme il faut, avant de pouvoir regagner leurs vaisseaux. |