Davout au Major général de la grande armée, prince de Neufchatel, etc. (2)
Schönberg, 25 octobre 1806

Monseigneur, j'ai l'honneur de rendre compte à Votre Altesse que, par tous les renseignements que j'ai su me procurer, je suis instruit qu'il n'existe que très-peu de troupes à Francfort, et que le pont n'est pas encore coupé ; j'ai en conséquence donné au général Vialannes, commandant la cavalerie légère, l'ordre de surprendre cette ville.
J'ai également l'honneur d'adresser à Votre Altesse un rapport de voyageurs allant à Hambourg et qui ont été obligés de rétrograder.
Tous les partis que j'ai envoyés sur la Sprée ne m'ont encore donné aucune nouvelle : et comme ils ont l'ordre de pousser jusqu'à ce qu'ils rencontrent l'ennemi, je présume qu'ils ont une longue course à faire.
Suivant les ordres de l'Empereur qui m'avait prévenu qu'il était possible que Spandau fît quelque résistance, j'ai envoyé sur ce point un adjoint à l'état-major qui m'a fait le rapport que cette place avait capitulé.

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