Lettre d'Hortense de Beauharnais à son frère Eugène
16 mars 1806
, Paris

Je saisis toutes les occasions de t'écrire, mon cher Eugène, mais je reçois bien rarement de tes nouvelles. Je ne te gronde pas, car je sais que tu es bien occupé : ne te fatigue pas trop, ne va pas te rendre malade pour le mois de mai, car je mets tout mon bonheur dans ce temps-là.
L'Empereur a dit, il y a quelques jours, à maman : "Je gronde quelquefois ton Eugène, mais dis-lui que je l'aime toujours bien."
Adieu, je t'embrasse comme je t'aime.

Hortense

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