Paris, lundi 11 mars 1850

Charles de Flahaut à sa femme

C'est odieux d'être toujours pressé. Je n'arrête pas aujourd'hui : il faut que j'aille immédiatement chez la Grande-Duchesse et ensuite à d'autres rendez-vous pour ma pension...
J'espère partir jeudi soir. Croyez bien et dîtes aux enfants qu'il me tarde d'être au milieu de vous.
On pense que Carnot sera élu ; j'espère que non.
Que dites-vous de la note russe ?
Je dîne aujourd'hui avec Mme de L[iéven].

 

* Le secret du coup d'Etat (Guedalla-Kerry / Emile-Paul 1928 /p.108)

toute la correspondance échangée entre Charles de Flahaut et sa femme Margaret Mercer Elphinstone