M. De Vaudreuil au comte d'Antraigues J'aurais voulu avoir plus de temps pour vous écrire, mon cher comte, mais je n'ai qu'un moment pour vous embrasser. Sérent vous rendra compte de notre position, qui est bonne et ne peut plus manquer de s'améliorer chaque jour. Je jouis ici de l'amour et de la vénération qu'on a pour notre charmant prince, auquel nous devons le rétablissement du trône et l'existence et l'honneur. J'espérais recevoir ici de vos nouvelles, et je n'en ai pas encore eu. J'ignore si vous êtes encore à Turin ou si vous êtes allés dans vos montagnes. Mandez-moi vos projets et où je pourrai vous écrire en sûreté. |