Chronique de 1831 à 1862 3e édition / duchesse de Dino en 4 volumes
publiée avec des annotations et un index biographique par la princesse Radziwill
Plon (Paris) - 1909-1910

Cette chronique a été composée avec des notes recueillies en Angleterre, durant l'ambassade du prince de Talleyrand, et ensuite avec les fragments extraits des lettres adressées pendant trente ans, par Mme la duchesse de Dino, plus tard duchesse de Talleyrand et de Sagan, à M Adolphe de Bacourt, qui me l'a remise en mains propres par ordre de ma grand-mère.
Quelques mois avant sa mort, en 1862, ma grand-mère, qui ne se faisait plus aucune illusion sur l'état de sa santé, me prévint elle-même du don précieux qui me serait remis après elle, par son exécuteur testamentaire, M. de Bacourt, y ajoutant ses instructions et ses conseils.
Le recul des années étant nécessaire à l'homme pour devenir à peu près juste à l'égard des sentiments et des actes des personnes qui ont marqué d'un trait spécial, j'aurais voulu encore retarder la publication de cette Chronique, mais ma nièce, la comtesse Jean de Castellane ayant, il y a quelques mois, fait paraître le récit des premières années de la duchesse de Dino, qui finissait trop tôt, au gré de plus d'un lecteur, il me semble à propos de ne plus en faire attendre la continuation.
Cette continuation se trouve, presque tout entière, dans cette Chronique.
Ce livre, où les dernières années du prince de Talleyrand sont mieux mises en lumière que par toutes les publications faites jusqu'à ce jour, parle trop par lui-même pour que j'aie besoin d'y ajouter un seul mot. La place que la duchesse de Dino a occupée dans la société européenne de la première partie du siècle dernier est aussi trop connue pour la rappeler ici. Ses attraits, comme ses dons, furent rarement égalés, mais ce qui est moins connu, c'est la séduction morale qu'elle exerçait sur tous ceux qui l'approchaient. Si l'intelligence est une puissance, l'élévation de l'âme en est une plus grande encore et celle-ci a certainement aidé la duchesse de Dino à traverser bien des phases difficiles dans sa vie.
C'est ce qui me semble tout particulièrement ressortir de cette Chronique où on sent planer une âme supérieure.
Castellane, princesse Radziwill
Kleinitz, 1er septembre 1908

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extraits du Tome 3

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Souvenirs de la duchesse de Dino
publiés par sa petite fille, la Comtesse Jean de Castellane
préface de M. Étienne Lamy
C. Lévy (Paris) - 1908

Extrait de la préface :
Parmi les femmes du XIXème siècle, la plus européenne peut-être s'appela d'abord princesse Dorothée de Courlande, puis comtesse de Périgord, enfin duchesse de Dino et de Sagan. Courlandaise d'origine, élevée en Allemagne, mariée en France, elle appartint par le sang, par le goût, par le devoir, à trois nations différentes. Dès l'enfance elle eut à Berlin un renom de petit prodige mais ces rayons d'aube ne présagent pas toujours l'éclat du jour et, au début du XIXè siècle, les réputations nées hors de France semblaient des gloires de province. A size ans, elle acquit chez nous droit de cité ; son mariage lui donna pour oncle l'arbitre le plus difficile et le plus sûr des élégances intellectuelles et sociales, le prince de Talleyrand...

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