Né à Tours (1783), le commandant Alexandre Coudreux décèdera à Lyon en 1815, après avoir été démobilisé à Niort.
Cette correspondance commence à l'Ecole Militaire de Fontainebleau et se poursuit lors des campagnes de Prusse (1807), de Pologne (1808), du Rhin (1809) où il reçoit sa première blessure, d'Autriche (1809) : 2e et 3e blessures, d'Allemagne (1810 - 1811), de Russie (1812) au cours de laquelle il sera gravement blessé, 3 fois : à Smolensk (17 août), à Wiasma (4 novembre) et à Krasnoié (19 novembre) ; fait prisonnier par les Russes, il ne rentrera qu'en 1814. Pendant les Cent-Jours, il se ralliera à l'Empereur.
"L'auteur de ces curieuses missives, si vivantes, pleines de détails intéressants, pris sur le fait au long des chevauchées à travers l'Europe, issu d'une famille de la meilleure bourgeoisie, homme intelligent et cultivé, représente d'une manière extrêmement frappante le type le plus brillant de l'officier du premier Empire : brave à l'excès, racontant comme la chose la plus simple du monde, ses plus graves blessures, les incidents de guerre les plus sérieux ; amoureux fou de son métier, de son pays ; admirateur passionné de l'Empereur, sans être pour cela impérialiste forcéené ; hardi, énergique à un degré rare ; avec cela, insouciant, plein d'une gaieté vraiment française ; adorant les femmes et le plaisir ; puis, en même temps, esprit sérieux et réfléchi, écrivant ses lettres en un très bon style." (Introduction de Gustave Schlumberger)
1804 - 1805 - 1806 - 1807 - 1808 - 1809 - 1810 - 1811 - 1812 - 1813 - 1814 - 1815